Les travaux de gros-œuvre de la tour de l’archipel se sont achevés mi-mars. A cet effet, deux grues ont été mobilisées à temps plein et télescopées au fur et à mesure de l’avancée des travaux pour atteindre plus de 140 mètres de hauteur. Ces deux grues seront démontées une fois les travaux du clos et couvert de la « tête de tour » achevés.
8 jours au niveau
Entre le 2e et le 21e étage – étages similaires dits « courants » – les équipes mobilisées ont déterminé des modes constructifs, mis en place des modes opératoires et conçu un ensemble d’outils spécifiques uniques leur permettant de construire un niveau tous les 8 jours. Plus de 60 compagnons, 6 encadrants et une équipe méthodes dédiée ont contribué à la réussite du gros-œuvre achevé dans les temps.
Pose de la façade
La pose des façades – 12e étage à ce jour – progresse à mesure que le gros-œuvre de la tour se termine. Contrairement aux autres bâtiments du siège, la façade de la tour est constituée de blocs de façades ne nécessitant pas d’assemblage sur place et pouvant être posés un à un depuis l’intérieur. Au total, ce sont près de 2 450 blocs de façade d’environ 750 kilos chacun qui seront posés.
Corps d’états architecturaux
Les corps d’états architecturaux progressent également sur les étages dans lesquelles la façade est posée :
- préparation des plateaux de bureaux : peintures des murs et du sol, pose des plafonds, pose du faux plancher, installation des portes et des différentes menuiseries et pose de la moquette ;
- pose du carrelage et faïences des sanitaires ;
- montage des premiers ascenseurs.
Corps d’états techniques
L’installation des réseaux primaires ayant déjà été réalisée, il s’agit aujourd’hui de raccorder ces réseaux à des terminaux. Par exemple, le raccordement et l’installation des luminaires au niveau des plafonds est en cours.
Traitement vibratoire
Du fait de sa proximité directe avec la future gare de Nanterre-La-Folie, la tour ainsi que le bâtiment B2 ont bénéficié d’un traitement spécifique se matérialisant par un tapis antivibratoire sous-ballast. Concrètement, ce tapis serait installé sous le ballast de la voie ferrée du futur RER E afin de réduire les nuisances vibratoires. Ouvrage sensible aux vibrations s’il en est, l’auditorium, positionné au rez-de-chaussée à l’aplomb des voies, bénéficie en outre d’un traitement spécifique. Ce dernier est « posé » sur un tapis de plus de 200 boîtes à ressorts et est ainsi désolidarisé du reste de la structure du bâtiment. Cette contrainte a nécessité la mise en œuvre d’une mégastructure en charpente métallique permettant d’enjamber cette « boîte dans la boîte » tout en reprenant les charges importantes induites par la superstructure de la tour.
Tapis anti-vibratile sous ballast