Le chantier de l’archipel est mené en « full-BIM ». Le terme Building Information Modelling (BIM), aussi appelé maquette numérique de projet, désigne une base de données structurées et ordonnées, relatives à l’ouvrage construit, et utilisées pour produire des documents graphiques et des tableurs de données.
Ce standard le plus élevé du BIM, consiste à utiliser la maquette numérique de la conception à l’exploitation du bâtiment, en impliquant de manière collaborative tous les acteurs du projet – architecte, bureaux d’études, maître d’œuvre, partenaires, etc.
Pour ce faire, la cellule BIM du projet, constituée de deux BIM managers (dont l’un dédié au lot Fluides) et de deux coordinateurs BIM, doit ainsi s’assurer que tous les partenaires à l’acte de construire maitrisent les outils ad hoc.
« La mise en œuvre du full-BIM sur le terrain se fait au jour le jour, décrit Gauthier Amiot, BIM manager du projet. Notre cellule met en place des procédures et des formations pour mettre à niveau l’ensemble des intervenants car c’est une façon nouvelle de concevoir les projets, afin qu’ils puissent nous livrer leurs plans d’exécution au bon format ».
Objectif recherché : pouvoir disposer à tout instant d’une maquette numérique unique et à jour. « Nous devrions être en mesure de constituer un dossier des ouvrages exécutés (DOE) entièrement numérique au sens du BIM, ce qui est encore très rare pour un projet d’une telle ampleur », précise Gauthier Amiot.
Optimiser le suivi de chantier
Le BIM agrège les maquettes des lots structures, corps d’état techniques et architecturaux. Il assure une vision homogène et fidèle de l’ouvrage dans sa globalité́, permettant de valider des choix techniques bien plus efficacement qu’avec des plans 2D.
Fiabiliser et sécuriser l’exécution
La réalisation du gros œuvre et des lots techniques est fiabilisée grâce à la maquette BIM qui permet de mettre à disposition des opérateurs de chantiers les documents de méthode, les opérations à réaliser ainsi que leur ordonnancement.